Votre cabinet ophtalmologique SCM ALPES RETINE vous présente les différents traitements contre la Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age (DMLA) proposés par son équipe médicale.
Lorsque l’on est encore au stade des précurseurs, ou au début des formes atrophiques, de bonnes habitudes alimentaires peuvent réduire le risque d’évolution vers une forme avancée de la maladie : consommation régulière de fruits, de légumes verts riches en lutéine (épinards, brocolis, choux frisés …) de poissons gras (saumon, thon, maquereau…), pratique d’une activité physique régulière…
Pour certains patients, le médecin ophtalmologiste prescrira des compléments alimentaires pour couvrir ou renforcer les besoins quotidiens en antioxydants, lutéine et oméga 3. Ceux-ci ont démontré leur efficacité dans la prévention, et seront aussi adaptés à ceux qui ont un œil déjà altéré mais qui conservent leur deuxième œil.
C'est un traitement qui consiste à injecter un agent photosensibilisant , la vertépofine (Visudyne®) par voie intraveineuse. Celui-ci est ensuite activé à l'intérieur de la rétine en appliquant un laser infrarouge, faiblement dosé, sur la zone à traiter. Son utilisation correspond surtout à des indications par défaut des injections intravitréennes d’anti-VEGF (en cas de contre-indication à leur utilisation, échec thérapeutique) ou en association avec ces injections d’anti-VEGF. C’est le cas, par exemple pour la vasculopathie polypoïdale choroïdienne idiopathique (VPCI). Dans certaines indications hors AMM, par exemple la choriorétinite séreuse centrale (CRSC) ou les hémangiomes choroïdiens, la PDT reste une option thérapeutique d’actualité et efficace. Vous trouverez sur ce lien la fiche d’information.
Devant une dégénérescence maculaire exsudative, le traitement le plus ancien est la photo-coagulation au laser thermique, qui a pour but de brûler les néovaisseaux. Ce traitement n’est possible que lorsque les néovaisseaux n’ont pas encore atteint le centre de la vision. C’est donc aux stades les plus précoces de la maladie, et dans certaines localisations seulement que l’on peut utiliser le laser thermique.
Les traitements sont réalisés en position assise, après dilatation de la pupille. Un verre de contact est posé sur l’œil, après anesthésie par gouttes. Les séances ont une durée variable en fonction de la maladie à traiter et de l’indication. Comme dans tout acte thérapeutique, des complications, incidents ou accidents du laser ont été décrits. Vous trouverez sur ce lien la fiche d’information éditée par la Société Française d’Ophtalmologie. Nous vous encourageons à en prendre connaissance et à en discuter avec le médecin qui vous recevra.
Les « anti-VEGF » sont des traitements plus récents, dont le but est d’inhiber le développement des néovaisseaux. Ils stabilisent la maladie, peuvent la faire un peu régresser, mais ils ne la guérissent pas définitivement. Ces produits s’administrent par une injection intravitréenne, c’est-à-dire à l’intérieur même de l’œil. Ils sont indiqués dans les phases actives de développement des néovaisseaux, mais ne sont pas efficaces sur les formes cicatrisées ou trop évoluées, ce qui implique que le diagnostic ait pu être fait à un stade précoce. D’autres molécules, très prometteuses, sont en cours d’autorisation ou de validation scientifique.
Les injections sont effectuées dans une pièce stérile, dédiée à ce type d’acte. L’injection est réalisée en position couchée. Elle est pratiquée après anesthésie locale par collyres et désinfection soigneuse de la peau et de la conjonctive. L’injection est un geste très bien toléré par les patients, elle n’est pas plus douloureuse qu’une injection intra veineuse. Un collyre antiseptique est instillé après l’injection. Comme dans tout acte thérapeutique, des complications, incidents ou accidents de la technique ont été décrits. Vous trouverez sur ce lien la fiche d’information éditée par la Société Française d’Ophtalmologie. Nous vous encourageons à en prendre connaissance et à en discuter avec le médecin qui vous recevra.